• Marie Galante est une belle galette au sud-est de la Guadeloupe. Nous y avions jeté l’ancre, il y a 12 ans lors de notre toute première location de monocoque, seule avec JL. Surprise : l’île et ses habitants sont restés aussi chaleureux, simples et accueillants. Le programme de nos visites a été bien chargé entre baignades sur la belle plage d’Anse Canot, une belle randonée pedestre de 4h nous permettant entre autre de ramasser presque 10 kg de mangues sauvages, la visite de la fameuse distillerie du Père Labat avec l’achat de quelques litres du précieux breuvage, la balade en voiture de location dans toute l’ile. Nous y avons croisé Wahoo, le catamaran parti 15 jours avant nous de Martinique et que nous avons suivi à travers leur blog sans jamais arriver à les rattraper. Malheureusement nous n’avons pu échanger que durant le croisement de nos deux bateaux : nous arrivions à Port Louis, ils en repartaient pour Basse Terre en Guadeloupe….

    Marie Galante et Les Saintes

    Nous partons ensuite pour les Saintes, un archipel de 7 îles qui comme sa voisinel, n’a pas changé. Un tourisme responsable, sans gros complexes immobiliers, des petites maisons colorées aux toits rouges, des rues et routes empruntées par des scooters, ou vélos et voiturettes électriques. La vie y semble tellement authentique, sereine, simple, que nous retombons sous le charme comme il y a 12 ans. La baie est une des plus belle du monde, et nous l’avons d’autant plus savourée que nous n’étions qu’une dizaine de bateau pendant notre séjour. 

    Marie Galante et Les Saintes

     

    Entre les différentes visites, nous avons pu intercaler des baignades, des séances de stretching sous la houlette de Mamie Granny, des parties de scrabble endiablées. Mamie est repartie mardi 25 au matin, par le Ferry la remmenant à 3 Rivières. De notre côté, nous avons juste changé de bouées pour l’ilet Cabri où les enfants ont explorés les ruines de l’ancien fort Joséphine armés de leurs chaussures de rando et des Takis Walki pour rester en contact. L'ile porte bien son nom. Elle n'est habitée que par une colonie de cabris sauvages, des couleuvres, scorpions (!) et rats. Malgré cet endroit quelque peu hostile, un potier s'est installé dans une ancienne ruine. Il a accueilli les enfants pour une séance de modelage en terre cuite sur un tour manuel et produite dans 'son ile'. 

    A leur retour, les 2 dauphins de la Baie des Saintes étaient à côté de l’Ann’Julie. Chaque rencontre avec les dauphins reste magique mais là, ce fut le bonheur absolu : JL et les grands ont pu nager à côté d’eux et les voir sous l’eau ! vidéo

    Marie Galante et Les Saintes

     

    Plus de photos sur le lien Rando, rhumerie et poterie 

     


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      Décidement, nous n’en finissons pas de redécouvrir des lieux qui, il y a quelques années, ne nous avaient pas laissé un excellent souvenir. Nous abordions donc La Guadeloupe, plus particulièrement Point à Pitre, dans cet esprit, avec une certaine appréhension.

      Après avoir été si agréablement surpris par St Martin, nous nous préparions à vivre une nouvelle surprise à la Marina de Point à Pitre (Marina du Bas du Fort). Et ce fut le cas. Cette marina est trés bien située au milieu des commerces, nombreux restos, et schipchandlers très bien achalandés. Le personnel est aux petits soins, les commerçants souriants et cette Marina est bon marché (en compararaison avec les 12 marinas fréquentées lors de ces 9 mois de navigation)

      Il faut dire qu'en arrivant de Barbuda, nous avons immédiatement été accueilli par les sauts acrobatiques d’un dauphin. Etonnant! On se serait cru à Marineland. Puis, c’est Jean-Marc, de la capitainerie, aidé de deux plaisanciers à quai qui sont venus spontanément nous tourner les haussieres. Et, en moins de 24h sur ce bientôt fameux quai N°6, nous avions fait connaissance de la moitiée des 20 bateaux et de leurs équipages : famille avec enfants, parents en solo avec leurs loulous quittés par des conjoints n’ayant pas supportés la vie à bord, couple de retraités vivant sur leur bateau, famille en année sabbatique… Un petit condensé de ce que propose le milieu de la plaisance de grande croisiére.

    Quai N°6  Quai N°6  Quai N°6

      Ici, encore plus qu’ailleurs, nous avons à nouveau constaté avec joie que les relations, la communication entre "voileux" se faisaient simplement et naturellement. Un bonjour amical, un sourire, et la conversation est tout de suite engagée. Les petits services se rendent alors spontanément. Les enfants viennent jouer à bord. Les dons de livres, de vêtements, de nourriture pour ceux qui quittent leur bateau, conseils… tout ça se termine souvent autour d'un verre dans le cockpit d'un catamaran.

    Quai N°6  Quai N°6  Quai N°6

    Quai N°6  Quai N°6  Quai N°6

     

      Quai N°6, nous y accueillons aussi la maman de Patricia, qui revient passer une semaine sur le bateau. Le temps de quelques courses et d'une visite à l'aquarium  (d'autant plus appréciée que désormais nous avions l'impression de connaitre pratiquement toutes les espèces présentées...), nous prenons la route tous les 6 en direction de Marie Galante puis les Saintes afin de passer la semaine ensemble.

     

     


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  •      Nous sommes partis de St Martin le jeudi 6 juin, afin d'entamer notre route vers Barbuda. Nous avons fait une halte à l'ile Fourchue, juste en face de St Barth le temps dun très beau snorkling, d'une rencontre sous marine avec une tortue pour Lucien et Eve et d'une belle rando nous permettant d'avoir un magnifique point de vue sur toutes les iles autour. Nous repartons au tout petit matin en direction de l'est. 

    Insolite Barbuda

    Insolite Barbuda

        L'ile de Barbuda ne doit pas être confondue avec celle de la Barbade (Barbados) qui est très célèbre pour son rhum, beaucoup plus au Sud et souvent le point d'arrivée des transats. Non, Barbuda c'est une île trois fois plus grande que St Martin, mais avec seulement 1000 habitants concentrés sur le petit village de Codrington. C'est le nom de l'ancienne famille anglaise s'étant servi de Barbuda comme lieu de 'parcage' d'esclaves envoyés vers Antigua, sa soeur. Antigua, est quant à elle devenue la Mecque de la voile, connue pour sa fameuse régate (à laquelle ont d'ailleurs participés Ullie et Damian en février).

        A Barbuda, pas d'agitation, pas de vie nocturne, pas de golfs ou marinas de luxe. Certaines célébrités y viennent uniquement pour la quiétude et la solitude de l'endroit. Lady Di y avait ses habitudes, loin très loin des paparrazis. De notre côté, nous sommes l'unique bateau, mouillant le long d'une plage interminable de sable blanc, bordée par la mer Caraïbe d'un côté, d'un immense lagon de l'autre. Imaginez le paysage côté océan des Landes, les dunes et les vagues en moins, 10°C de plus dans l'eau …Ce lagon abrite la plus grande population de frégates au monde. Les frégates sont d'immenses oiseaux noirs dont les adultes abordent fièrement une gorge gonflée rouge lors de la saison des amours. Cette réserve va d'ailleurs faire bientôt partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous y avons été conduit par Georges, barbudien extrêmement sympathique, un des meilleurs guides de l'ile, amoureux de ses richesses naturelles. Il nous a raconté longuement la vie de son île et de ses étranges volatiles.

    Insolite Barbuda

        Ce lagon est aussi idéalement situé pour les premières sorties plaisirs en solo de JL en Kyte. Et après plusieurs bords sur le lagon, au bout de quelques jours, il s'est lancé côté mer, sous le vent, Patricia prête à aller le secourir d'un coup d'annexe si necessaire. tout s'est bien passé!

    Insolite Barbuda

         L'école étant terminée (nous avons même eu les avis de passage en classe supérieure pour les enfants), nous nous sentons comme un peu en vacances (!!!) et chacun vaque à ses occupations favorites entre châteaux et circuits de sable, lectures, pêche, kayak, baignades à volonté, ou initiation au kyte pour les enfants…

         La plus grande difficulté ici est de se rendre de l'autre côté du lagon, afin d'aller à Codrington relever la météo, mails et faire quelques courses. La première fois fut en Water Taxi, barque à moteur qui ce jour là a très bien portée son nom : vagues et vent soutenu sur le lagon nous ont permis d'arriver littéralement douchés au village…Mais l'ordinateur et l'Ipad ont été préservés : ouf !!! Le temps de sécher et nous avons rencontré Gail, une barbudienne ayant passée 25 ans en France et qui souhaite développer ici un tourisme responsable, un éco-tourisme, loin d'un developement anarchique et du tourisme de masse qui pourrait s'établir le long de ses côtes magnifiques. 

    Insolite Barbuda

    Vous avez compris que nous avons vraiment eu un coup de Coeur pour cette ile et ses habitants.  

    Si d'aventure nous devions à nouveau croiser cette ile dans quelques années, nous souhaiterions la retrouver  aussi authentique et préservée.

     

    Plus de photos sur le lien : Insolite Barbuda

     

     

     


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  • En direct de la fabuleuse plage de "Low Bay" à Barbuda et à moins d'un mois et demi notre retour en France les membres d'équipage de l'Ann'julie ont à nouveau été interviewé en exclusivité pour balladecaribeenne.

    Radio Barbuda

     

    "Depuis le début de votre périple, quel mouillage avez vous préféré et pourquoi ?"

    -Lucien : Staniel Cay aux Exhumas (Bahamas), car il y avait tout; requins nourrices, épave d'avion à visiter, cochons nageurs, la Grotto de James Bond et de très beaux snorkling. 

    -Patricia : Les Ragged Island, au sud des Exhumas. On était le seul bateau, accueilli dès notre arrivée par un requin nourrice, l'accès wifi se faisait après 40 minutes de marche dans un minuscule village accueillant, les langoustes attendaient sagement JL sous leurs cailloux, la plage était idéale pour les enfants…

     -Jean-Louis : les Bahamas, car j'y ai beaucoup appris en navigation, entre les courants violents, la marée, les hauts fonds très nombreux. Les conditions étaient très techniques. D'autre part, la couleur ou plutôt les couleurs de la mer sont incroyables avec toutes les nuances de bleus, hallucinantes. Enfin, sous l'eau, la transparence et la limpidité sont remarquables. 

     -Eve : moi, ce sont les Baths (BVI) et l'Ilet Pinel (St Martin). On pouvait s'aventurer sur les gros rochers, escalader, et il y avait la chasse au trésor aux Baths. A l'Ilet Pinel, j'ai rencontré pleins d'enfants français avec qui j'ai joués. 

     -Castille : sans conteste, j'ai adoré la minuscule plage de l'Ilet Pinel, chaude, en pente douce et j'ai désormais pris tellement d'assurance, que je cours vers l'eau avec mes brassards, et je me jette dans la mer, et 'nage' même si je n'ai pas pieds. Mes parents disent que je vais me transformer en poisson…

     

    "Quelle a été votre plus grande frayeur ?"

    -Lucien : On est revenu aux Baths. Nous avons décidé avec Eve que Papa et Maman nous laissent sur une plage de façon à escalader et les retrouver sur la plage de l'autre côté. Nous avions la VHF. Mais nous n'avons pas réussi à trouver le chemin, j'ai perdu mes lunettes, la vhf est tombée à l'eau et ne fonctionnait plus, nous étions un peu perdu. Alors, on a demandé en anglais à des américains de nous emmener en annexe de l'autre côté et nous avons retrouvé nos parents et Castille qui s'apprêtaient à leur tour à venir en annexe nous chercher. 

    -Eve : Moi, c'est quand j'ai failli me noyer pour aller récupérer une serviette qui s'était envolée du bateau. J'ai plongé très profond, mais je n'avais ensuite plus d'air pour remonter et très mal aux oreilles. 

    -Patricia : ma plus grande frayeur reste cette rencontre inattendue avec le requin qui m'a semblé énorme, subit de nul part, sur le tombant de Petit Tabac.

    -Jean-Louis : Je n'ai pas eu franchement peur, à part lors de mes derniers cours de Kyte Surf sur Baie Oriental, à St Martin. Il ne devait pas y avoir beaucoup de vent, j'ai donc eu une aile de 14 m2. Mais celui-ci est monté brusquement, et l'aile est devenue incontrôlable, d'autant que je n'ai pas énormément d'expérience et je suis parti dans des surfs où j'étais comme un drapeau derrière l'aile !

    -Castille : on a récupéré une nageuse à la dérive avec l'annexe. Elle était affolée, elle nous faisait des grands signes et nous sommes donc allés la chercher. Elle s'est alors jetée dans l'annexe, trempée, et pratiquement sur moi ! J'ai été très surprise de voir cet énorme poisson à cheveux longs en maillot de bain se tortiller dans notre annexe. J'ai beaucoup pleuré.

     

            Radio Barbuda Radio Barbuda

     

    "Qu'est ce qui a le plus changé en vous ou pour votre entourage ?" 

    -Lucien : mon envie de revenir en France. Au début du voyage, je ne voulais pas revenir à cause de la mer, du soleil, de la plage, etc …Mais depuis un moment, j'ai très envie de revoir mes amis, ma nouvelle chambre, les supermarchés …

    -Jean-Louis : moi, ce qui est nouveau pour moi, c'est que je suis obligé maintenant de chercher mes revues nautiques, car il faut désormais que je les partage avec Patricia!

    -Eve : je me suis habituée à être dans un petit espace  alors qu'on a beaucoup d'espace à la maison. Quand on rentrera, je m'habituerai à nouveau à avoir de l'espace.

    -Patricia : ce qui a le plus changé en moi, ce qui est nouveau, c'est que je pensais qu'au bout de 10 mois, j'en aurais assez de la promiscuité, du manque de confort, du manque d'espace, de naviguer, etc …La révélation, c'est que j'ai aimé naviguer, naviguer longtemps, naviguer de nuit, les mouillages désertiques, le contact avec la nature permanent, vivre de pas grand chose…

    -Jean-Louis : oui, on se sent prêt désormais pour de très longues navigations, des transats.

    -Castille : je change comme un bb qui évolue entre ses 1 et 2 ans. Il me semble que je suis de plus en plus à l'aise dans l'eau. 

     Radio Barbuda  

     

    "Qu'elle est la chose qu'on redoute le plus en revenant à Pantin ?"

    -Lucien : la pollution. J'espère que ça ne va pas sentir trop mauvais. 

    -Eve : moi, c'est pareil

    -Jean-Louis : moi, je ne suis pas très original, mais ce sont la pollution, le bruit, la promiscuité : être proche tout le temps de tout le monde.

    -Patricia : le froid, l'humidité, devoir remettre des manteaux, bonnets, écharpes, gants, et ….chaussettes.

    -Castille : il parait que lorsque Papa et Maman vont retravailler, je vais aller dans un jardin d'éveil….Et ça, je ne sais pas de quoi il s'agit !

     

    La suite de l'interview à écouter sur:

     

     

    "Qu'elle a été votre plus belle rencontre ?"

    -Lucien : les poissons de la Grotto : poissons anges, snappers, sergents majors, poissons perroquets …

    -Eve : moi, c'est la fille de celui qui organisait le réveillon à Cabarette. Elle était française, avait mon âge et on s'est tout de suite bien entendue

    -Patricia : il y a eu beaucoup de belles rencontres : Bien Aimée à Cabarette, Coco et Yves à Casa de Campo, l'école haïtienne (les enfants, les instituteurs, etc ..), et Luis à Cuba, qui était à l'image de tous les cubains rencontrés là-bas : drôle, sympa, prévenant…

    -Jean-Louis : pareil. Mais une des plus belle rencontre a été à Blanquilla, la première des iles vénezueliennes. L'arrivée était difficile : des patates de coraux partout et la peur des 'pirates'. Et ils nous sont tombés dessus, non pas des pirates, mais des pêcheurs nous montrant le passage entre les cayes et revenant le lendemain nous donner des poissons contre des médicaments ou des casquettes …

      

    "Quelle sera la toute première chose que vous ferez en franchissant les portes de la maison ?"

    -Eve : je vais courir partout dans la maison et tester la Wii

    -Lucien : moi, je vais embrasser les murs et voir ma nouvelle chambre

     -Patricia : moi, je pense que j'irai directement aux toilettes, car au moins 2 heures se seront passées entre la descente de l'avion et notre arrivée. 

     -Jean-Louis : je vais inspecter la maison et aller voir la terrasse car nos locataires s'en sont très bien occupés et il me tarde de voir les nouvelles plantes ou fleurs.

     -Castille : il parait que j'ai une maison, et que ma maison ce n'est pas un bateau. Je vais donc découvrir ce qu'est une fenêtre, un canapé, une télé, etc …

     

    Radio Barbuda

     

     

     


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    Retour en France

    Voulant profiter de la quiétude et de la beauté des BVI nous avons retardé au maximum notre départ pour St Martin. Mais le dimanche 20 mai, il a bien fallu se décider à partir, le vent s'annonçant trés fort, trop fort les jours suivants pour prendre la route. Cette navigation de 18 heures fut malgré tout un peu pénible. Les vents à 35° de la route nous ont contraint de tirer un bord trés sud et s'écarter de la route directe, pour ensuite remonter au nord en fin de parcours. L'arrivée dans la baie de Marigot le 21 mai fut un soulagement. Nous avions une image assez négative de cette ile, image et souvenirs qui dataient d’une dizaine d’années lors de séjours chez nos amis Marie Pierre et Francis (maisons délabrées, chômage, touristes américains partout…). Nous avons donc été très surpris par les changements positifs que nous constations : belles Marina, nombreuses boutiques, un bord de mer agréablement aménagé, zone commerciale, maisons rénovées, neuves, activités dans la ville…

    Nous qui ne pensions rester que 4 ou 5 jours, sommes sur l’Ile depuis plus de 2 semaines ! Les premiers jours ont été au mouillage à Marigot puis à la Marina Port Louis où des réparateurs professionnels mandatés par Punch Croisières sont intervenus. Cela nous a permi d'admirer juste au bout du ponton le « PlanetSolar », immense bateau de 31 métres de long uniquement propulsé à l'énergie solaire avec ses 537 m2 de panneaux et piloté par Gérard d’Aboville.

    Alors nous en avons profité pour effectuer nos traditionnelles corvées: machines à laver, nettoyage de fond en comble du bateau, courses, et achats pour tous dans la librairie très bien achalandée de Marigot …

    Retour en terre française

    Ensuite nous avons décidé de nous arrêter à Baie Orientale, pensant n'y passer qu'une nuit ou 2 avant de prendre la route pour St Barth. Mais aprés avoir découvert le paisible mouillage de l’Ilet Pinel, le spot de kytesurf juste à coté avec en prime une école de kite pour JL, des vagues pour Eve et Lucien, une plage piscine pour Castille…le tout accompagné de nombreux lolos les pieds dans le sable (donc wifi à volonté), nous avons décidé de rester et vraiment, nous ne regrettons pas d'être ici depuis plusieurs jours, au même mouillage alors que depuis mi-mars, nous changons pratiquement toutes les nuits de place. 

    Nous avons aussi pu apprécier de réécouter les radios françaises, et comble du bonheur, nous avons trouvé un Leader Price et un Simply Market : à nous les camemberts coulants, le saumon fumé, les saucissons secs, les baguettes croustillantes ….et même du fromage à raclette pour accompagner une belle assiette de charcuterie. 

    Les dernières évaluations du CNED ont été postées, les vacances sont donc presque officielles pour les enfants et leur maitre et maitresse. Nos grands ont rencontré beaucoup d’enfants français, dont les parents sont venus s’installer ici. Nos journées ont donc été rytmées entre séance de skype avec la classe de Eve, cours de kyte,  châteaux de sable, body board, excellents repas et bonne lecture, sans oublier la fête des maman (magnifique collier en coraux, poème et origamis). 

    Nous partons jeudi 6 juin pour Barbuda, une île complètement à l’Est, avec très peu d’habitants refusant le tourisme de masse, paradis pour les oiseaux (des frégates), le snorkling et le kytesurf ….Tans pis pour St Barth…Les célébrités attendront une autre fois pour faire notre connaissance !

     

    Retour en France

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