• Après Petit Nevis, nous repartons pour Union. Et là, vers midi, c’est la pêche miraculeuse : au bout de la ligne, sous 20 nœuds de vent, à 11 nœuds de vitesse, un poisson d’environ 70 cm de long : c’est l’euphorie à bord ! Cette fois-ci, il ne nous échappera pas ! Puis, une fois remonté à bord, nous identifions qu’il s’agit d’un barracuda …Notre joie se transforme en scepticisme. En effet, c’est un poisson prédateur, qui peut véhiculer la Ciguatéra. Il s’agit d’une intoxication alimentaire liée à la consommation de poissons infestés …

    Bon, nous décidons de le garder néanmoins à bord. Les filets sont levés et nous les mettons au frais, en attendant de rencontrer un pêcheur qui pourra nous indiquer ce poisson est comestibles dans cette partie des Antilles (la maladie se rencontre habituellement dans le Nord de l’Arc des Caraïbes). 

    En arrivant à Union, notre réparateur local, Laurent de chez Unitech, nous indique qu’il n’y a aucun souci (au passage : nos soucis mécaniques sont désormais réglés). Nous le dégustons donc en makis. Nous avions acheté en Martinique des feuilles de Nori et du riz à Sushis en prévision... L’autre moitié est dégustée le lendemain, en sauce au beurre-citron (un régal aussi !).

    C’est notre première prise …ça méritait bien un article !

     

    BA-RRA-CU-DA


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  • A défaut de baleine, une tortue

    A défaut de baleine, une tortue

     

     

     

     

     

     

     

     

    Attention aux racourcis !

    Ce matin à 6 h, nous levons l’ancre direction Petit Nevis. Il y a très peu de houle et sur le chemin on rencontre une épave échouée sur les récifs. Puis nous arrivons enfin, il est 7h et nous sommes le seul bateau à mouiller. Après avoir jeté l’ancre nous débarquons sur l’ile,  mais  il n’y a plus de ponton car il a été détruit par les cyclones.  Les maisons sont désertes, nous décidons de nous aventurer sur  la plage nord.  On rencontre des Bernard L’ermite de toutes les tailles. Un peu plus loin on distingue un champ de pierres volcanique. Sur la plage nord on aperçoit des os de baleine. En effet, il y a encore quelques années, c’est sur Petit Nevis que les pêcheurs de baleines de Bequia venaient  les dépecer, faire fondre leur graisse. Il reste donc des petits os, poncés par les éléments naturels. Sur la route de l’annexe, quelle surprise : nous tombons nez à museau avec une tortue de terre ! Castille est très impressionnée. Puis on revient sur notre cata et on part pour Union vers 9h30. 

      

    A défaut de baleine, une tortue

    A défaut de baleine, une tortue

    A défaut de baleine, une tortue

     

     

     

     

     

     

    A défaut de baleine, une tortueA défaut de baleine, une tortueA défaut de baleine, une tortue

     A défaut de baleine, une tortueA défaut de baleine, une tortueA défaut de baleine, une tortue

    A défaut de baleine, une tortueA défaut de baleine, une tortueA défaut de baleine, une tortue

     

    Article écrit par Lucien

     

     


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  • "Si vous voulez aller sur la mer, sans risque de chavirer,         

    Mes 48 ans sur l'eaun'achetez pas un bateau: achetez une île."

    Marcel Pagnol

    Fanny 1932

      

     

    Mes 48 ans sur l'eau Mes 48 ans sur l'eau

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Nous partons dimanche à 4h pour Bequia, la première des Iles des Grenadines. Nous avons décidé de ne pas nous arrêter à St Vincent, Ile qui porte peut être mal sa réputation de ‘vols’ sur les bateaux de plaisance mais que nous décidons néanmoins d’éviter.

    Les enfants dorment, la nuit est juste éclairée par un croissant de lune et une myriade d’étoiles, nous levons le mouillage. Le moment est excitant : c’est la première fois que nous naviguons de nuit ici. Pas de barques de pêcheurs, pas d’autres bateaux, nous n’avons que nos instruments pour nous diriger dans la nuit noire. Nous aimerions bien pouvoir naviguer aux étoiles, comme tout bon navigateur qui se respecte ! Peut être une nouvelle connaissance à acquérir !

    Les enfants se réveillent vers 6h30 alors que nous abordons le canal entre Ste Lucie et St Vincent. 3 bateaux à moteurs semblent nous suivre alors que 2 autres sont devant nous ! Une petite (légère) inquiétude pointe (ne pouvons nous empêcher de penser à des pirates)

    Bequia ou la porte d'entrée des GrenadinesBequia ou la porte d'entrée des GrenadinesBequia ou la porte d'entrée des Grenadines

    mais il s’agit d’un regroupement de pécheurs, au beau milieu du canal. Une demi-heure après cette rencontre, une des lignes mises par JL avant notre nous départ matinal se tend : pas de doute, il y a une prise ! L’excitation est à son comble sur l’Ann’Julie : notre premier repas de poisson frais se profile pour le soir ! C’est une bonite d’environ 45 cm au bout de la ligne, de quoi nourrir une famille affamée de 5 personnes. Nous l’imaginons déjà en sushis (ras le bol du thon en boite !). Jean-Louis la dépose doucement dans l’annexe. Il s’agit désormais de décrocher l’hameçon. JL tire la bonite pour l’emmener dans le cockpit et là, la bonite dans un dernier soubresaut se détache : et plouf dans l’eau ! C’est la consternation totale à bord de l’Ann’Julie !!! Bon, tans pis, ça sera jambon sous vide ce soir !

    Nous mettrons 9h pour atteindre Bequia (because totale pétole sur la côte sous le vent de Saint Vincent). Les enfants se sont occupés sagement en écoutant de la musique, en regardant un film, en barrant de temps en temps (ils se débrouillent très bien), en jouant aux cartes. Castille a beaucoup dormi.

    Bequia ou la porte d'entrée des GrenadinesBequia ou la porte d'entrée des Grenadines

    Bequia ou la porte d'entrée des GrenadinesBequia ou la porte d'entrée des Grenadines

    Nous allons profiter d’être à Bequia pour nous  mettre à jour de nos mails, du blog, des exercices en ligne du CNED et d’effectuer des démarches moins sympas comme un gros nettoyage, les pleins d’eaux et de gasoil, la réparation du moteur bâbord, de derniers achats avant de commencer à descendre doucement le long de cet archipel d’Iles enchanteur, les Grenadines…La prochaine grande navigation ne sera pas avant 3 ou 4 semaines, de Grenade à Blanquilla. Nous nous sentons enfin de vrais sabbatiqueurs !!!! 

    Bequia ou la porte d'entrée des GrenadinesLes enfants se servent du Kayak pour aller seuls à la plage, et snorkler : ils sont de plus en plus autonomes. Eve s’exerce à parler anglais, Lucien reste un peu timide mais ça ne saurait tarder ! Leur essai de pain a été un franc succès et très apprécié de tout l’équipage. Castille après 3 jours sans mettre le pied à terre, semblait presque redécouvrir la marche, jambes écartées sur le ponton ! Le CNED se passe tranquillement 2 à 3 heures par jour. Les évaluations 3 seront envoyées mi-novembre de Greanade. 

    Le plus compliqué pour le moment reste d’avoir de la connexion internet quotidienne afin de ne pas avoir trop de retard dans la lecture de notre courrier administratif, mails, blog et CNED en ligne. Il nous manque un peu de lecture (nous avons du mal avec les livres téléchargés sur l’IPAD). Nous attendons avec impatience une rencontre avec des français pour échanger nos livres papier. La gestion de l’eau, du froid , des batteries se fait de mieux en mieux. Nous n’avons pas encore pris le temps de vraiment « échanger » avec des habitants. Mais nous allons prendre ce temps qui nous fait partie de notre projet !

    Bequia ou la porte d'entrée des Grenadines


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  • Nous partons vendredi 19 octobre pour Sainte Lucie, Ile indépendante au sud de la Martinique. Pour la première fois (que de « premières fois » !!!!), nous allons traverser un « canal », c'est-à-dire un passage entre 2 Iles, où l’Atlantique s’engouffre avec sa houle et ses alizés soutenus. 

     

    Nous sommes vite mis dans l’ambiance : les conditions sont conformes aux prévisions : houle de 2 mètres, 25 nœuds de vent d'Est, Sud/Est. Les gilets sont obligatoires pour tous. Personne n’est malade, mais la traversée est un peu mouvementée. Les poissons volants nous accompagnent, très à l’aise en surfant sur l’écume (nous scrutons d’éventuels dauphins, mais ils préfèrent surement des eaux plus calmes !)

    Nous naviguons pendant 6 heures, à une moyenne plus que confortable, ce qui nous décide à mettre du Sud dans notre route pour mouiller aux pieds des 2 Pitons (pitons volcaniques de 800 m couverts de végétation luxuriante et plongeant à pic dans la mer bleu marine). Ces 2 pitons sont d’ailleurs le symbole du drapeau de Sainte Lucie. 

    L'Ile Imaginaire

    L'Ile Imaginaire

    A chaque arrivée dans un nouveau pays, nous devons hisser le pavillon d’accueil (le drapeau du pays), puis effectuer la clearance (la douane pour le bateau et les services d’immigration pour l’équipage). A la sortie du pays, les mêmes démarches sont à effectuer. 

    Nous mouillons donc à la Soufrière vers 15h, immédiatement abordé par un « boy’s boat »,L'Ile Imaginairequi nous aide à nous amarrer sur une bouée (selon les endroits, nous pouvons soit jeter l’ancre, soit nous accrocher à une bouée fixée sur le fond avec un socle en béton. Cette dernière solution est souvent payante mais permet de préserver les coraux, d’être sûr de ne pas déraper et constitue une mane pour les locaux. Nous laissons Lucien et Eve sur le cata se lancer dans la confection d’une bonne pate à crêpes pour notre repas du soir, pendant que nous effectuons nos démarches avec Castille et laissons au passage plusieurs dollars caribéens pour les différents: droit de mouillage dans cette belle réserve naturelle, overtime pour l’immigration, mouillage sur bouée payée pour une association de préservation des coraux au total 190$ (/3=€) . Mais, le lieu est tellement superbe que nous nous laissons dépouiller sans trop râler ! 

    L'Ile Imaginaire

    Après le repas crêpes délicieux, nous n’avons plus qu’une envie, nous coucher …Mais une odeur de lait caillé s’échappe de la cabine de Eve ! Apres inspection des rangements sous le sommier, nous découvrons qu’une brique de lait a éclaté et que toutes les bouteilles et jus de fruits baignent dans un liquide poisseux…Des larves ont mêmes commencées à se développer sur les cartonnages… Nous passons donc 2h à nettoyer et à javelliser chaque contenant ! La conclusion : en bateau, pas de briques en carton mais de bonnes bouteilles en plastique ou en verre ! Bon, du coup, on va boire du lait matin, midi et soir, pour vider notre stock au plus vite.

    La journée du lendemain a été consacrée au snorkling (notre première tortue, des poissons perroquets, des poissons flutes, des coraux …). Le soir, nous observons  les étoiles, allongés sur le trampoline. Ce lieu magique nous faisait penser à un décor de film…Mais, bien sûr ! Il s’agit de l’Ile Imaginaire de Peter Pan : le piton, le village des enfants perdus, la plage blanche de cocotiers, la cascade des Sirènes … Mais où est donc le navire du Capitaine Crochet ?L'Ile Imaginaire


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  • Mardi 16 octobre

    L’aventure commence enfin avec notre départ tous les 5 et uniquement tous les 5 à bord de l’Ann’Juju. Notre premier mouillage : la Grande Anse d’Arlet, sur la cote ouest de la Martinique. Il est 14h lorsque nous quittons le Marin. Nous pouvons comprendre que certains équipages restent en permanence aux pontons que ce soit ici ou aux Canaries avant la traversée de l’Atlantique. La vie au ponton est assez confortable : électricité et eau à volonté, sanitaires spacieux , facilités des commerces du port…Toutes ces conditions poussent à rester accrocher à l’anneau et  à repousser le départ.

    Que l'aventure commence ! Que l'aventure commence !

    Et puis, il y a continuellement un dernier détail à régler sur le bateau pour retarder le départ…

     

    Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas une vie devant nous, juste quelques mois et nous quittons le quai comme prévu ! C’est un nouveau départ, après cette multitude de départs depuis 2 mois : départ du travail, départ de la maison, départ de l’école, départ de l’appart-hôtel, départ en avion, départ du Lamentin…Nous voilà donc enfin en navigation pendant 3 heures, longeant le rocher du diamant: nous sommes ravis, heureux, presque euphoriques ! Les enfants sont tranquilles, Castille a bien compris que nous naviguions et a rapidement trouver ses « pieds marins » !

    Nous passons 2 jours à Grande Anse. La première journée, nous accueillons à bord la petite famille qui nous avait si gentiment reçu le dimanche de notre arrivée en Martinique :  les enfants dans l’eau tout l’après-midi, invention du jeu du « matelas-kayak » et premier test des brassards pour Castille (qu’elle accepte sans trop râler). 

     

    Le lendemain, c’est notre premier anniversaire à bord … JL fête ses 48 ans sous des averses intermittentes qui rythment la journée.

    Que l'aventure commence !

    Les mornes alentours se couvrent alors de nuages noirs : c’est le signal d’une averse imminente : fermeture en un temps record des hublots, puis retour du soleil…La journée se termine dans le seul lolo ouvert : au menu, fricassées de chatrou (poulpes très tendres), crevettes et marlin grillé. Nous rentrons en annexe de nuit, guidés par nos lampes frontales et la petite lampe solaire du bateau…c’est presque l’aventure !!!



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  • Comment obtenir de l'eau sur un bateau ? (article écrit par Lucien)

    Il existe plusieurs façons d'obtenir de l'eau sur notre bateau:

    1. L'eau en bouteille.   L'eau en bouteille, il faut l'acheter et sert principalement pour la boisson. Nous avons acheté 60 bouteilles de 1,5l soit 20 jours de consommation pour tout le mondeL'eau sur le bateau
    2. L'eau des réservoirs.Sur notre bateau nous avons 2 réservoirs de 300l d'eau. Cette eau sert à tout comme à la maison, mais il faut faire attention de ne pas la gaspiller, car nous ne sommes pas dans un port tout les jours pour les remplir.

      L'eau sur le bateau

    3. Le déssalénisateur. Nous avons auss iun déssalénisateur dit "déssal" qui nous permet de filtrer l'eau de mer en la rendant potable. Le "déssal" ne fonctionne que quand le moteur est allumé.    L'eau sur le bateauL'eau sur le bateau
    4. L'eau de pluie. Nous avons mis au point un systeme de récupération d'eau de pluie, elle sert à netoyer le bateau et à faire la vaisselle.L'eau sur le bateau
    5. L'eau de mer . Elle sert principalement au netoyage du bateau . Nous n'en manquons pas !!!

  • Eve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'JulieEve arrive sur l'Ann'Julie

     

    Bonjour à toute la classe de CE1B.

    Tout d'abords encore bravo et merci pour toutes vos nouvelles et vos superbes dessins et textes publiés sur le blog de votre classe.

    Voilà quelques nouvelles d'Eve, et de son arrivée sur "l'Ann'Juju".

    Tout d'abords, Eve continue presque tous les matins les cours du CNED avec sa maman. Les cours du CNED se sont des cahiers par matière (comme le CAPMATH), avec des petits livres qui expliquent aux parents ce que doit faire l'élève ! Et oui, la maman de Eve n'est pas maitresse et c'est dur de faire la classe ! Eve a aussi beaucoup d'exercices interactifs à faire sur l'ordinateur. A la fin de  plusieurs leçons, Eve doit réaliser une évaluation. Ce matin, c'était sa deuxième évaluation en français. C'était dur : il a fallu qu'elle récite un poème (l'ogre de Maurice Carême), qu'elle déchiffre un texte inconnu et qu'elle réponde à des questions. Puis elle a du entourer des verbes, des phrases négatives, décrire le temps de certaines phrases. Elle a eu une dictée de mots et a fini par l'écriture d'une lettre ...Bon, les matières préférées d’Ève : les mathématiques et l'art visuel.

    Nous avons trouvé et lu vos 2 poèmes. Eve a préféré "une rue dans Paris". Sinon, Ève nous a demandé si nous passerions par Belle Ile lors de votre classe de mer. Pensez vous que ça soit possible ? et pourriez vous expliquer à Eve pourquoi ?

    Eve n'a pas trop profité de la piscine ces derniers jours (elle a eu une deuxième otite). Mais elle se rattrapera dans la mer avec son maque et son tuba ! Le reste des activités de Eve : participer aux taches ménagères (c'est la reine de la vaisselle et elle est chargée du rangement de sa cabine), faire la cuisine (Miam, son gateau aux bananes est un délice ), jouer avec l'IPAD de son papa (beaucoup trop au gout de ses parents), lire un peu (pas assez au gout de ses parents), s'occuper de sa petite sœur. Elle est aussi devenue une championne dans un nouveau sport : fermer le plus rapidement possible les 18 ouvertures du catamaran lorsqu'il pleut !!!!!!!!

    Pour répondre à vos nombreuses questions : non, nous n'avons pas encore rencontré de pirates. Mais dans une dizaine de jours, nous serons sur l'Ile où a eu lieu le tournage de Pirates des Caraïbes. Peut être en rencontrerons nous un au détour d'une grotte ou caché derrière un cocotier ?

    Pas de piranhas ni de requins mais beaucoup de crabes cachés dans les palétuviers. Ils sont oranges et vivent sous les racines des arbres. Ils font beaucoup de bruit en marchant sur les feuilles sèches au sol.

    Non, l'Ann'Julie n'a pas coulé (ouf !) et nous allons appareiller mardi prochain, si la météo est bonne. Il pleut depuis hier. Il s'agit d'une ondée tropicale et il y a trop de vent actuellement pour partir en toute sécurité. Nous avons pu néanmoins naviguer toute la journée de mercredi et faire quelques manœuvres. Savez vous ce que signifie hisser la Grande voile ou faire un mouillage ?

    En attendant mardi prochain, nous faisons des courses gigantesques, et nous allons acheter un beau Kayak pour Lucien et Eve.

    Petit Quizz :

    Le deuxième nom de la Martinique :

    1- L'Ile aux Fleurs

    2- Madinina

    3- l'Ile aux crabes

      2 réponses possibles ....


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  • Depuis mardi matin, le moment tant espéré est arrivé : après tous ces préparatifs, du stress, de la fatigue, un quasi déménagement, de nombreux allers-retours avec nos 250 kgs de bagages, nos trois semaines de "tropicalisation', nous avons enfin investi notre "bicoque" (c'est Chantal qui a trouvé le terme exacte qui convient parfaitement à notre catamaran :Maison et bateau à la fois

    Notre bicoque

    Notre bicoque

    Nous explorons, découvrons, parcourons tous les coins, recoins, cachettes, cabines, fonds de l'Ann'Juju. Nous n'en revenons pas de la place de stockage dont nous disposons. Les monocoques précédemment loués semblent toujours prêts à exploser avec nos malheureux bagages de vacanciers,  alors, que dans ce catamaran, nous avons l'impression de pouvoir ranger chaque chose à sa place, et de façon optimale.

     

    Notre bicoque En croisiére l'avitaillement est une affaire sérieuse.

    L'avitaillement a commencé jeudi avec tous les liquides (de l'eau au rhum en passant par les bières et liquide vaisselle, puis toutes les denrées non périssables. qu'on aura du mal à trouver sur certaines  îles et qui nous feront surement bien plaisir dans quelques mois ( hm !!! du bon Nutella sur des crêpes maison au lever du jour aux Roques ...). Nous avons aussi pris tous les produits d'entretien et un certain nombre de 'cadeaux' pour les Boy's Boat (bouteilles de rouge estampillées "France", stylos, savons, produits bébé, brosses à dents. Ces derniers articles sont des denrées quasi-introuvables pour les Venezueliens...).

    Le Kayak est acheté, il ne reste plus que le matériel de plongée à négocier (stab, détendeur, bouteille) pour être enfin prêt à appareiller. Nous pensons partir pour Ste Lucie jeudi matin, après un départ du Marin mardi. Nous passerons 2 nuits au mouillage dans le sud ouest de la Martinique. L'onde tropicale, au doux prénom de "Rafael", vient de finir de passer sur la Martinique (assez impressionant : des pluies non-stop pendant 48h et des vents soutenus. La mer est devenue marron, charriant tous les déchets dévalant des ravines voisines).

    Mais nous avons eu le plaisir de naviguer tout mercredi sur notre cata, accompagné de Sébastien le fils du loueur pour une mise en main. Nous avons donc pu effectuer les manœuvres au port, quelques empannages, prise de ris, mouillage forain avec le Guindeau déporté sur babord spécifique à ce bateau et fixation de patte d'oie (site des Glenans). Là, nouvelle bonne surprise : notre bicoque avance bien, très bien même : pointes à 11 nœuds au GPS sous 20 nœuds de vent au portant...Quel plaisir !

    Les enfants vont bien, très bien même ! Ils nous aident tous les 3 activement ! Lucien et Eve prennent en charge Castille, participent aux taches ménagères (la vaisselle n'a plus de secret pour eux), nettoyage du pont, fermeture en un temps record de toutes les ouvertures du bateau lors des averses (18 hublots, écoutilles et portes !) tout en continuant les cours du Cned le matin, l'envoi de nouvelles à leurs amis et aux classes. Eve a reçu un super message de sa classe avec la création d'un blog par son maitre, films sur l'ordi sans oublier les jeux (pas de DS mais IPOD et IPAD qui marchent un peu trop souvent à notre gout..), les lectures (pas assez souvent à notre goût), les legos, et quelques disputes fraternelles. Dès que nous serons au mouillage, toutes les activités nautiques feront parties du programme obligatoire de l'éducation sabbatique : Kayak, Kyte surf, snorkling, peche, etc ..Cet après-midi, ils se sont retrouvés toute une bande de jeunes navigateurs et ont pu "sortir' se défouler sur les pontons!

    Et Castille? Castille, elle, s'est vite adaptée à son lit gigantesque qui lui sert aussi de salle de jeux et de bibliothèque. Mais ce qu'elle préfère en ce moment : vider la boite de pinces à linge, utiliser le balai et essayer d'ouvrir les tiroirs (elle aide aussi à sa manière !)

    Jean-Louis finit de sécuriser le bateau : filet autour des filières, filet dans la cabine de Castille, descentes sécurisées par des planches de cp sur glissieres. Il commence aussi l'entretien quotidien et indispensable du bateau.

    Voilà pour les nouvelles...Nous allons mettre très prochainement des vidéos en ligne et notre prochain article sera surement publié des Grenadines ! Encore merci à tous pour vos mails et commentaires ! Un vrai fil d'Ariane qui nous relie à vous tous.

     


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  • 01/07/2013 Champagne Bay à La Dominique

    24/05/2013 Castille morceaux choisis aux Antilles

    20/04/2013 Bahamas Islands aux Bahamas

    10/02/2013 1er Pas à Cuba à Cuba

    09/01/2013 Diaporama de Noël en République Dominicaine

    28/12/2012 Kite à Cabarete en République Dominicaine

    17/11/2012 Comité d'accueil à Blanquilla

    19/10/2012 Canal de Sainte Lucie entre la Martinique et Sainte Lucie

    16/10/2012 Routage du Marin à Grande Anse en Martinique