On nous avait mis en garde contre le Venezuela. Même des tours de mondistes nous avaient dit éviter cette partie du monde…

En effet les pirates sévissent ! Nous avons quand même pris l'option d'aller vers l'ouest : en effet nous avons décider de remonter directement de Curacao vers Saint Domingue. Nous n'allons pas non plus tenter le diable et allons éviter les Testigos et Margarita. Aussi, notre route Venezuelienne sera Blanquilla, Les Roques puis les Aves. Nous espérons ne croiser aucun speed boat mal intentionné. Nous arrivons à Blanquilla vers 15h et là, nous avons 3 comités d'accueil…Tout d'abords, 5 dauphins : les premiers depuis notre départ. Ils nagent un moment dans notre étrave (nous les dédions à Nina). Puis nous trouvons The mouillage : une plage magnifique, déserte et là, 2 ème comité d'accueil. Un bateau de pêcheur se dirige droit vers nous. Non, ce ne sont pas des pirates mais de simples pêcheurs qui vont nous indiquer la route à suivre au travers des patates de corail pour mouiller au plus prés de la plage. Enfin, nous sommes accueillis ou plutôt surveillés par toute une colonie de pélicans impressionnants, champions du plongeon vrillé. Notre séjour de 48h à Blanquilla va rester graver dans nos coeurs : pêcheurs de Margarita qui viennent nous offrir non pas 1, ni 2 ni 3 mais 6 poissons ! Nous leur offrons en échange vins et casquettes. Des ciragettes leur auraient fait plus plaisir, mais nous avons oublié de nous en munir. Le lendemain, ils reviennent et cette fois ci, ce sont des poissons contre médicaments (un des leurs a une grippe). Le troc est simple et nous permet de discuter avec eux. Le snorkling est magnifique, l'eau a la couleur, et la transparence d'une piscine (sans son odeur !), nous improvisons un barbecue rudimentaire sur la plage à la tombée de la nuit (poissons et Mashmallows grillés…légèrement sablés, un régal). Nous sommes de vrais Robinsons et notre départ de Blanquilla se fait avec un vrai pincement au coeur.

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 C'est fait ! Pas de quoi se mettre un anneau à l'oreille comme un Cap Hornier, mais nous sommes heureux et fiers! Passer 30 heures non stop en navigation est pour nous une grande première. Nous sommes des plaisanciers habitués aux petits cabotages de mouillage en mouillage et là passer une nuit en mer, c'est pour nous un petit exploit à notre échelle. Plusieurs moments forts ont rythmés cette navigation qui nous a emmené de Grenade à Blanquilla au Venezuela. Ces instants ce sont renouvelés 48h plus tard pour aller de Blanquilla aux Roques (24h de navigation). La liste est longue, mais la disparition totale de terre dans notre champ de vision, l'immensité de la mer ainsi révélée autour de notre "bicoque", la tombée progressive de la nuit, l'arrivée douce de l'aube, et les cris 'terre terre en vue' comme les premiers explorateurs lorsque nos yeux accrochent l'île au loin. Mais le moment le plus intense, magique et excitant reste la navigation dans la nuit noire (la lune était peu présente). Vous êtes le seul à veiller (votre job consiste à rester dehors, le plus confortablement possible, à scruter de temps en temps l'horizon pour vérifier qu'aucun navire ne croise malencontreusement notre route, le pilote et les voiles font le reste, Iopd à fond dans les oreilles). Nous avons vraiment aimé et nous sentons prets à enchainer 3 jours et 3 nuits pour la traversée Curaço-Saint Domingue. Les conditions seront surement plus musclées et il nous faudra mieux gérer nos temps de veille et de repos. Le temps est passé très vite : pêche, cuisine, vidéos, chants, lectures, monopoly, observation de la mer, rêveries…. Les conditions météo pour cette premiere ont été plutot favorables. Enfin, bravo aux enfants qui nous ont épaté par leurs activités et leur confiance en nous.

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Nous voilà depuis dimanche matin à la superbe Marina Port St Louis de St Georges.

Nous préparons notre départ pour les îles du Nord du Venezuela : Blanquilla, Roques puis Aves. Ces îles ne sont habitées que par quelques pêcheurs, loins des croisières touristiques et parfois fréquentées par quelques pirates...

Nous avons donc profité du luxe d'avoir de l'eau, de l'électricié, du wifi à volonté, supermarchés bien achalandés, très beau marché de légumes, fruits, et poissons, pour effectuer un gros nettoyage du bateau, des lessives à gogo, un gros avitaillement, nos démarches administratives, envois des évaluations du CNED, internet. 

Nous avons fini aujourd'hui par une visite de cette île surnommée l'Ile aux épices (car 2 ème producteur mondial de noix de muscade) mais que nous avons surnommée l'Ile aux sourires. Tout au long des journées, ce sont gestes amicaux, sourires, aides et conversations spontanées qui nous ont séduits, plus que les cascades et autres lacs de cratères (encore une fois, un peu trop touristiques à notre goût).

Nous partons vendredi matin pour le Venezuela (il nous aura fallu 3 visites à l'Ambassade pour obtenir le sésame (un visa d'entrée pour le skipper pour y entrer). Il nous restera à effectuer sur place les formalités d'immigration pour pouvoir rester au mois 15 jours dans la grande réserve naturelle des Roques. 30 heures de navigation nous attendent et pour nous, c'est une vrai grande première : enchainer des quarts et naviguer de nuit...

Pendant environ 3 semaines, nous aurons un accès très limité à internet, mais nous publierons nos nouvelles, dès notre arrivée à Bonnaire.

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En direct des pontons de la Marina de Port Louis à Grenade, une interview exclusif des balladeurs caribéens, après un mois de navigation à bord d’Ann’Juju…

1-« Quelle a été ton meilleur souvenir pour le moment ? » : « j’ai   beaucoup aimé la plage de Bequia, avec la grotte et la cabane que nous avons construit avec Eve »

2-« Quel a été ton endroit détesté ? » : « j’ai détesté le mouillage à Palm Island car j’avais un début d’otite, je ne pouvais pas me baigner, et le bar était fermé »

3-« Quel est le moment que tu préfères dans la journée ? » : «  le temps calme lorsqu’on regarde un FILM avec Eve ou le soir après le repas avec les parents »

4-« As-tu un moment dans la journée que tu détestes ? » : «  lorsque je suis de vaisselle »

5-« Qu’est ce qui te manque le plus ? » : «  mes amis, ma famille et Pantin »

1-« le moment que j’ai préféré : lorsque Papa a sorti le hamac à Union et l’a installé »

2-« Je n’ai détesté aucun endroit »

3-« les moments que j'aime dans la journée : le coucher du soleil et lorsque je m’installe dans le hamac pour regarder les étoiles  avant de m’endormir »

4-« je déteste lorsque je suis fatiguée et que je dois faire le CNED »

5-« ce qui me manque le plus : Nina, Julie, ma chambre et toute la famille »

1-« les moments que j’ai préférés : notre balade à Saut Gendarme et la traversée sportive entre la Martinique et Sainte-Lucie »

2-« ce que j’ai détesté : les 4 heures passées dans le compartiment moteur pour essayer de trouver la panne de la pompe à eau»

3-« ce que j’adore dans la journée : lorsque les manœuvres sont terminées et que nous pouvons profiter du mouillage et le découvrir »

4- « ce que je déteste dans la journée reste le nettoyage quotidien du bateau qui peut s’avérer être bi, voir tri-quotidien »

5-« rien ne me manque pour le moment »

6-Est ce que ce début de voyage est tel que tu l’imaginais ? : « j’imaginais que l’adaptation de la famille allait être plus longue, et aussi que les navigations en équipage restreint seraient plus compliqués »

1-« ce que j’ai adoré a été le départ au petit matin des 2 Pitons et le lieu en lui-même »

2-« j’ai détesté notre arrivée mouvementée aux Tobago Cays : vingtaine de bateaux au mouillage les uns sur les autres, le guindeau qui lâche alors que je vais jeter l’ancre, les boys-boats qui arrivent comme des rapaces, et Castille qui tombe de sa couchette à ce moment là … »

3-« le moment que je préfère dans la journée : il y en a plusieurs…être ensemble au coucher du soleil, nager seule, cuisiner de bons petits plats, découvrir les mails et commentaires du blog lorsque nous avons de la connexion, me baigner avec toute la famille… la liste est longue… »

4-« les moments de la journée que je déteste sont ceux où des pleurs peuvent résonner alors que tout était paisible et calme la minute d’avant.
5-« ce qui manque le plus : des rencontres avec d’autres voyageurs pour échanger, les mails avec les ami(e)s et famille réguliers et de la lecture PAPIER … »

6-« oui, j’imaginais notre aventure ainsi, mais sans tous les bons repas dont nous nous régalons. Depuis notre départ des Tobago, et loin de cette foule, ça se rapproche de plus en plus de ce à quoi j’aspirais : moments passés ensemble à discuter, partager, une perte de la notion de stress, prendre son temps pour faire les choses. Par contre, il me manque pour le moment la dimension humaine de la découverte » 

1-« j’ai, semble t’il adoré mes retrouvailles avec ma poussette »

2-« j’ai hurlé lorsqu’on m’a enfilé mon gilet de sauvetage pour la première fois »

3-« ce que je préfère dans la journée ce sont les repas et BB nageur matin midi et soir … »

4-« ce que je deteste : lorsque mes parents m’interdisent d’aller seule sur le trampoline alors que nous naviguons à 8 nœuds … »

5-« ce qui me manque le plus : ma "Tal" !!!!!  et accessoirement, son riz chouchou »

L'instant d'une sortie en mer le 10 octobre dernier pour la mise en main du bateau, nous avons accueilli à bord Sébastien. Désormais il fait partie de notre rubrique Equipage.

Vendredi 9 novembre : hier après-midi, nous avons appris avec quelques dizaines d’heures de retard sur l’événement, la réélection d’Obama. C’est le dernier mail de Chantal qui nous a permis d’avoir l’info (merci Chantal !).

Nous avons pris conscience que depuis notre début d'aventure, nous sommes sans nouvelles mondiales ou nationales depuis notre départ du Marin, le 16 octobre. Nous ne cherchons pas forcement à en avoir non plus. Notre manque de connexion régulière d’internet y participe sans doute. Nous pensons avoir complètement décroché de cette effervescence et surenchére d’images, de sons, de vidéos, de mails, de textes qui ponctuent souvent nos journées de terrien du matin au soir. 

Notre quête d'information quotidienne est plutot orientée sur le choix de nos futures étapes, les démarches administratives liées à chaque escale et les piéges liés à la navigation à éviter. Notre voyage se construit ainsi  tous les jours. 

Bien entendu la recherche de la météo reste notre priorité. Nous rassurons tous ceux qui ont marqué de l'inquiétude sur la trajectoire du dernier cyclone "Sandy". C'est un grand soulagement qu'il nous ait loupé, car depuis notre arrivée dans le sud des Grenadines nous constatons tous les jours les ravages qu'Yvan a laissé sur son passage en 2004 : maisons détruites, chalutiers échoués, églises sans clocher...

Néanmoins nous avons notre petit cyclone à bord : Castille qui en moins de 5 minutes peut ravager le rangement méthodique du bateau !!!!

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Nous sommes officiellement sortis des Grenadines dépendant de St Vincent dimanche à Union où nous avons effectués les formalités administratives. Puis, après avoir longé la minuscule "Morpion", nous sommes restés 2 nuits au bord de Petit Saint Vincent, petite île magnifique qui pour nous vaut largemment les Tobago.

JL a testé son fusil (ici, la pêche sous marine est autorisée) et nous a remmené 3 petites langoustes et un baliste, qui ont fait notre régal. Il est souvent accompagné d'Eve dans ces sorties, qui reste sur le Kayac ou nage autour. Hier, elle m'a fait une belle frayeur, car elle est revenue seule avec le courant et s'est laissée emportée par le courant. Bloquée à bord de l'Ann Julie avec Castille, je n'ai pu que l'encourager et la diriger afin qu'elle puisse revenir à bord. Elle a réussi à revenir, épuisée, mais très fière !

L'après midi, nous avons été en face de Petit Saint Vincent : sur Petite Martinique, distante de 700 m mais qui dépend des Grenadines de Grenade. Nous sommes tombés sous le charme de ce petit port, délaissé par les touristes. Dommage pour eux, car outre du gazoil bon marché, des gens authentiques et charmants, des maisons colorés, et une douce quiètude, nous avons une très bonne connexion internet qui nous faisait défaut depuis plusieurs jours. 

Nous passons donc la nuit et la matinée (nous devons nous mettre en règle rapidement à Carriacou, car nous sommes désormais hors la loi, n'ayant pas fait notre entrée dans ce nouveau pays).

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Nous avons découvert ce matin, le 5 ème îlot des Tobago Cays, très peu fréquenté car difficile d'accès et encombré à partir de 2 bateaux. Nous y sommes dès 8h : enfin seuls ! Il s’agit de Petit Tabac et nous dédions ce petit  coin de  paradis à Jean-Paul et Patricia ! C’est vraiment une petite ile déserte gardés par 3 énormes pélicans qui veillent jalousement sur ce trésor !

Nous partons vers le récif avec Lucien et Jean-Louis, pendant qu’Eve surveille le sommeil de Castille. Je reviens du tombant et j’ai été surprise par un requin « nourrice » qui est passé à moins de 3 mètre sous moi. J’ai hurlé de frayeur dans mon tuba, failli mourir d’une crise cardiaque, mais j’ai trouvé le courage de revenir avec les hommes voir ce magnifique tombant ! C’est un véritable aquarium : myriades de poissons et Jean-Louis distingue un peu plus loin 2 masses sombres ondulantes …

Après le repas, nous levons le mouillage pour Mayreau et la Salt Whistle Bay. Là, c’est une minuscule crique ourlée de cocotiers dont une bande de 5 m qui nous sépare de l’océan. Nous passons la fin de l’après midi, dans l’eau, à discuter avec 2 familles françaises, habitant en Martinique et en vacances sur un catamaran. Comble du hasard, ils ont eux aussi l’Ann’Julie il y a quelques années à Punch Croisières. Nos 2 grands enfants sont ravis de  pouvoir enfin jouer avec des enfants "français".

Nous allons essayer de trouver du net au petit village demain afin de relever nos mails, notre courrier sur Courriers du voyageurs, et mettre à jour le blog. Nous partirons pour Union dimanche afin de faire notre sortie des Grenadines dépendant de St Vincent, puis direction Carriacou pour faire l’entrée des Grenadines dépendant de Grenade. JL pourra peut être faire une nouvelle séance de kite surf.

Déjà 2 semaines que nous naviguons à bord de notre bicoque. 2 semaines ? C’est généralement la durée de nos locations d’été pendant nos vacances, 2 semaines, on s’amarine tout juste et il faut déja rendre le bateau.

Sur Ann'Julie chaque objet a trouvé sa place définitive, chaque membre d'équipage a trouvé son équilibre. Les journées défilent, toutes différentes, toutes uniques où les heures s’égrènent avec les multiples tâches du bord,  mais surtout sont rythmées par tous les plaisirs nautiques et moments partagés en famille, 2 semaines, et c’est toujours trop tôt pour rendre le bateau auquel on s’est déjà attaché.

Mais les 2 semaines sont passées et nous savourons le plaisir de se dire que cette fois ci nous n'avons pas à rendre le bateau, l’aventure ne fait que commencer ! Et à part nos petits problèmes de moteurs et d'électricité à bord, nous avons déjà en tête de grands moments ! 

2 semaines et nous sommes depuis mardi aux Tobago Cays, ce minuscule archipel de 5 îlots, 5 confettis verts  ourlés de blancs, posés sur une nappe turquoise. Les quelques cocotiers achèvent la carte postale. Mais ce qui nous enchante le plus se trouve sous l’eau : mérous, raies, tortues, poissons coffres…Juste en plongeant avec palmes, masques et tubas ! Lucien se débrouille vraiment comme un chef, Eve se passe de tuba en s'identifiant à une sirène pouvant se passer de respirer sous l'eau et Castille réclame ses brassards dés qu'on lui  enfile son maillot de bain.

La seule ombre au tableau, cet endroit est une pure destination touristique avec tous les désagréments que cela comporte : Les boys boat passent régulièrement nous proposer tee shirt, poissons, glace; peu ou pas de respect entre les différents bateaux : pas de salut rituel, mouillage sur notre ancre, musique à fond…  et encore  ce n’est pas la saison parait-il.

Deux semaines et hier, nous avons eu «  2 premières fois » : Jean-Louis a fait sa 1ere sortie en kite surf et nous avons dégusté notre première langouste grillée au barbecue (achetée à un pêcheur, ici, la pêche est interdite pour les touristes).

2 semaines, et nous sommes le 31 octobre ! Ce soir c’est Halloween aux Grenadines, et nous avons à bord : Pirates des Caraïbes avec une belle corsaire et un fantôme aquatique ! Brrrrrr !

Notre moteur bâbord, inutilisable depuis notre départ de Ste Lucie (l’eau de refroidissement ne refoule plus plus), va finalement être réparé à Union, plus au Sud. JL a passé quelques heures depuis dimanche à démonter, vérifier, tester… Mais une seule panne reste possible après diverses hypothèses : c’est la pompe de refroidissement qui est cassée. Sébastien Vasse (Punch Croisière) nous a fait partir cette pièce et la durite en  petit avion mardi après-midi  (il n’y a pas de liaison aérienne Martinique-Bequia). 

Dans le même colis, nous trouverons  aussi un répartiteur de la charge des batteries. Nous partirons vendredi 26 directement vers Union.  JL réparera avec l’aide d’un contact sur place. Nous serons donc plus sereins pour continuer notre périple en faisant du coup une boucle dans toutes les Iles des Grenadines. 

Nous n’avons pas encore fini nos tâches administratives à Bequia. Néanmoins, nos journées passent vite, trés vite :  Cned jusqu’en fin de matinée puis pêche pour les garçons, plage et baignades pour les filles. Repas, temps calme pour les enfants, snorkling pour la maman, préparation de la pêche pour le papa, et re-kayak, plages, baignades avant un bon gouter à bord. La fin de l’après-midi est consacrée aux jeux de société, vidéos, et parfois apéros, préparation du repas. Les enfants sont KO vers 19h30, les parents vers 21h et tout le monde se réveille  selon son rythme, entre 5h45 et 6h30 (si c’est 7h, on considère que c’est une grasse mat !)