• Premiers pas à CubaCertes, Cuba n’est pas une île faite pour les navigateurs, mais nos premières impressions de baladeurs à terre, sont à la hauteur de ce que nous avions imaginé 

    Notre journée par exemple à Holgin, nous a plongés dans le Cuba bien loin des plages touristiques de Guadalaverca et de son marché aux souvenirs. Sur la route, se croisent cavaliers, charrettes tirées par des bœufs ou des chevaux, vélos, camions bâchés qui servent de bus, autocars climatisés, et bien sûr, les voitures des années 1950, rutilantes. Tous ces véhicules circulent en bonne intelligence, respectant limitation de vitesse et code de la route. Il faut reconnaitre que tous les 10 kms, des policiers sont postés le long des voies, avec des contrôles de vitesse réguliers. A Holgin, les bicci-taxis, les sides cars, carrioles et voitures se croisent au rythme de la musique qui n’est pas un mythe ici ! 

    Les files d’attentes sont aussi présentent, que se soient devant les banques, l’opérateur de téléphone pour acheter une carte locale ou le marchand de glace…Ces queues dans lesquelles nous avons-nous aussi attendues sont régies par une règle simple. En arrivant, il faut demander qui est le dernier. Puis, on peut vaquer à d’autres occupation (aller boire un café, papoter, etc) et on est sûr au retour que la place a été gardée par. 

    Le double système de monnaie est lui aussi déroutant. En tant que touristes, nous devons payer en CUC (des pesos convertibles, 1 CUC ayant une équivalence d’un dollar). Mais les produits nationaux (fruits, légumes, glaces artisanales délicieuses, petits sandwichs à emporter, etc ..) sont à payer en pesos nationales (une glace énorme coute ainsi 5 pesos, soit 20 centimes d’euros ). Il faut donc se procurer de ces pesos. Mais dans la rue, les cubains viennent vous échanger ces pesos contre des CUC qu’ils pourront à leur tour utiliser pour se procurer des produits manufacturés. 

    Nous finissons notre journée à Holgin par l’ascension du Luma de la Cruz (465 marches), puis par un tour dans un parc pour enfants, et l’achat de kgs de légumes et fruits dans des kiosques le long de la route. 

    Ullie et Damian nous quittent le 12 février. Notre prochaine contrainte de date est le 28 février où nous prendrons un vol pour la Havane pour  rejoindrons la famille de JL avant de revenir avec eux à Guadaleverca  le 5 mars. La quasi impossibilité d’avoir de l’internet (très très faible débit, uniquement dans des hôtels et sur leurs écrans), la rencontre avec des navigateurs canadiens, une marina pas vraiment géniale, une météo clémente avant un gros coup de vent annoncé pour le we, nous décident à reprendre la navigation pour 2 semaines avant notre retour sur Cuba le 27 février. 

    Premiers pas à Cuba

    Notre destination : les Bahamas dès le 15 février. Bien loin des Bahamas touristiques des américains, nous sommes sur des ilots à nouveaux déserts, avec le garde manger sous le bateau (profusion de langoustes, poissons, mais aussi quelques requins venant tourner autour du bateau, dont un qui finira pané dans nos assiettes …). Dans le petit village à 3km du mouillage, nous avons même du wifi gratuit, et avons rencontré des gens charmants, désirant tout simplement nous aider. Une rencontre avec un couple de jeune français achève de nous décider par leur description d’un archipel plus au Nord : nous reviendrons passer 4 semaines aux Exhumas enavril !

    Le disque dur où était chargé les photos de Cuba est pour le moment HS. Seul nous reste 1 vidéo (à venir) et ces photos sur provenant des appareils des enfants. Le materiel est mis à dur épreuve pendant ce voyage...

     

    Premiers pas à Cuba

     

     

     


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  • L'ile à vache (Haïti)

    Lors de notre route nous menant à Cuba, comme prévu, nous avons fait une halte de 2 jours à l’Ile à Vache, à Haïti. Dès notre approche de Port Morgan, nous croisons de multiples barques aux voiles rafistolées, hautes en couleurs et naviguant à fière allure, avec à bord 2 ou 3 pêcheurs. Une fois mouillé, nous sommes instantanément entourés par une dizaine d’enfants et adolescents, installés sur des embarcations de fortune : pirogues creusées dans des troncs d’arbres, vielles planches à voile, annexes trouées. Loin de l’agressivité des Boys Boat des iles touristiques des Caraïbes, ils nous accueillent avec le sourire et se présententIls nous souhaitent la bienvenue et nous demandent nos prénoms.Alors ils nous proposent  leurs services en toute quiétude et ne se formalisent pas si nous refusons : nettoyage de la coque du bateau, lessives, repas à terre "chez l'habitant", fruits, prise en charge de nos poubelles, et même vente du pavillon haïtien. 

    L'ile à vache (Haïti)

    Nous sommes au milieu de l’après midi et nous leur demandons pourquoi ils ne sont pas à l’école. Tout d’abords, il n’y a pas eu d’école le matin, pour cause de pluie. Ici pas de route goudronnée (il n’y a pas de voiture), pas de chemin en graviers, juste des sentiers en terre glaise, qui avec des averses deviennent  impraticables pour les enfants et enseignants, qui ont parfois plus d’une heure de marche pour se rendre dans leur école. D’autre part, l’école n’a lieu que le matin de 8h à 13h. Les après midis sont libres, et permettent aux enseignants d’avoir un second métier (tailleur, agriculteur, pêcheur…) et aux enfants d’apprendre leurs leçons ou plus simplement de s’amuser ou d’aider leur famille. 

    Nous demandons à ces premiers visiteurs d'aller prévenir  Pierre Sauny Jean, le président de l’association de l’école communautaire de Trou Milieu, que nous sommes arrivés. Il nous rejoint en fin d’après midi sur le bateau, et nous discutons longuement avec lui. Il y a 22 écoles sur l’ile, la plus part sont nationales, et certaines financées par des dons comme la sienne. C’est lui qui s’occupe du budget alloué par l’association française, soit 70 dollars par enfant inscrit et par an. L’école en compte actuellement  96. Ce budget doit couvrir les livres, fournitures scolaires, salaires des 5 enseignants, de la directrice. 

    Sauny doit venir nous chercher à 7h45 le lendemain, l’école se trouvant à moins de 300 m, afin de nous présenter et d’expliquer notre présence. Nous prenons aussi RV à 7h30 avec 3 jeunes à qui nous avons confié le nettoyage du bateau et la lessive de notre linge. 

    L'ile à vache (Haïti)

    Nous nous levons tous les 7 à 6h30, et retrouvons le stress des matins d’école : petit déjeuner vite avalé, préparation des cartables pour Lucien et Eve, petits en-cas, cadeaux pour les élèves (nous avons emmené stylos, crayons à papiers, feutres, cahiers et des bonbons)..Mais nous commençons à nous impatienter ! A 7h50 : aucun de nos RV ne s’est présenté et l’école commence dans 10 minutes ! Nous ne souhaitons absolument pas être en retard ! Nous partons donc pour la terre ferme avec notre annexe et trouvons un jeune homme, Junior, qui souhaite nous guider jusqu’à l’école de Trou Milieu. Pendant le trajet, nous nous mettons à pester contre le manque de respect des horaires…De plus, l’école n’est pas à 300 m ….mais à 3 /4 d’heure de marche à travers l’Ile, sur les petits sentiers. Nous sommes salués par les habitants. Nous aurions aimé avoir plus de temps pour nous arrêter et discuter. Nous ne pouvons que constater que les habitants vivent dans des maisons pas toujours en pierre, sans électricité, sans eau courante (nous croisons des enfants portant des seaux d’eau tirés au puits), la cuisine est à l’extérieur, sous des arbres, et les paysages sont superbes. Nous croisons quelques chanceux montés sur des ânes ou chevaux. 8h45, nous arrivons à l’école, dépités par notre retard. Et là, surprise, il n’y a qu’une personne, la cuisinière, qui nous indique que les enfants ne sont pas encore arrivés : et oui, nous ne savions pas que nous avions une heure de moins qu’en République Dominicaine. Il n’est pas 8h45, mais 7h45 ! Ce qui explique aussi nos RV manqués de ce matin …C’est eux qui doivent se demander où nous sommes passés ! Nous nous sentons ridicules d’avoir pesté contre le manque ‘de respect des horaires’ !

    Puis, nous réalisons que nous avons du nous tromper d’école. Sauny nous avait bien indiqué qu’il n’y avait pas de cantine dans son école et nous n’expliquons pas la présence de la cuisinière …Le directeur arrive et nous confirme : nous sommes certes à l’école de Trou milieu, mais l’école nationale, pas la communautaire…Junior nous fait donc rebrousser chemin et nous voilà à nouveau à galoper vers l’école, qui effectivement, est à moins de 5 mn à pied du débarcadère ! Un des enseignants de l’école nous dépasse sur son cheval et nous indique qu’il prévient tout le monde de notre retard …

    8h30, nous sommes enfin à l’école, les élèves sont magnifiques, habillés dans de beaux uniformes bleus, propres, repassés, les filles avec des perles et des rubans bleus et blancs tressés dans leur cheveux. Les plus grandes sont en tailleur. Ils se mettent en rang devant les enseignants, et après le discours de bienvenue à notre attention de Sauny, les enfants commencent à chanter l’hymne national en montant le drapeau haïtien. Nous passerons la matinée à l'école. Une matinée à leur poser des questions (enfants, enseignants, Sauny), prenant de multiples photos et vidéos des cours pour les étudiantes de la Rochelle, Lucien et Eve sont élèves d'un jour, ensemble dans la même  classe. (CF / lien sur compte rendu). Tous les cadeaux sont très appréciés et malheureusement nous n’avons pas pensé à emmener des feutres Viléda (leur tableau sont blancs), ni assez de stylos billes. Nous assistons à leurs jeux pendant la récréation (billes avec des pierres, jeux de danse avec les pieds ), et nous observons qu'ils n'ont pas un seul ballon dans la cour. On se promet de leur en faire parvenir. La matinée passe vite et est intense en échange !

    L'ile à vache (Haïti)

    Nous revenons au bateau, vidés et heureux de ces rencontres. Nous nous posons aussi beaucoup de questions : pourquoi les livres et les exercices sont en français alors que les enseignants interviennent en créole, pourquoi doivent ils partager 1 livre à 3 ou 4 élèves, pourquoi des ordinateurs dans une salle mais il n’y a pas d’électricité, pas d’eau dans l’école, comment font ils pour travailler dans ces classes très sonores et très sombres. En tout cas, nous avons trouvé des enfants très consciencieux, des enseignants motivés et un programme scolaire d’un bon niveau ! La suite de la scolarité (collège, lycée) se fait ensuite sur l’Ile d’Haiti, selon les moyens des parents. 

    L'ile à vache (Haïti)

    Nous finissons la journée en allant manger chez la mère d’Aschley, un des jeunes nous ayant proposé des repas. Les lampes frontales sont allumées nous permettant de trouver notre chemin dans le noir complet, sur les sentiers toujours aussi glissants. La table est mise et l’unique lampe à pétrole de la maison éclaire les convives…Poissons grillés et en sauce, riz aux haricots, légumes, abricots pays composent le repas. Ils nous expliquent que de vieilles batteries usagées leur permettraient d’avoir de la lumière dans la pièce (il y a au centre du village un système installé par une ONG qui permet avec des panneaux solaires de venir brancher des téléphones portables ou batteries afin de les recharger. Mais chose improbable, ils possèdent plus de téléphone portable à recharger que de vielles batteries). A notre retour au bateau, nous repartons immédiatement avec JL pour essayer de relever la météo car nous prévoyons de partir dans la nuit. Alors que nous nous dirigeons vers le seul hôtel de l'ile où nous savons trouver du net, nous faisons une rencontre insolite : un musicien français, à la retraite et amoureux d’Haïti nous propose de venir chez lui et d’utiliser sa clef 3G, l’internet de l’hôtel étant en panne. A 70 ans, cet originaire de Haute Savoie, est à nouveau papa depuis le matin même !!!! Nous fêtons simplement l'heureux événement avec lui et reprenons notre route, après nous être assuré d'une météo clémente.

    L'ile à vache (Haïti)

    Décidément, notre séjour a l’Ile à Vache a été bien trop court, il nous faudra revenir. Ses habitants, ses paysages, la richesse des rencontres, bien loin de l’image catastrophique souvent montré par les médias nous ont vraiment séduits. Néanmoins, il ne faut pas se voiler la face, les conditions de vie sur Haïti par contre sont extrêmement dures, le choléra, la violence et la misère règnent. L’Ile a Vache est juste un peu plus préservée. Ainsi, une habitante, à qui nous avons acheté un régime de bananes, vient de se voir ‘donner’ par une maman des "Cayes" à Haïti, 2 jeunes enfants 7 et 4 ans, car leur maman savait que sur l’Ile à Vache, dans cette famille, au moins ils auraient à manger (oui, oui, donner). Triste réalité de ce pays qui avec un nouveau gouvernement récemment élu est néanmoins sur la voie de la reconstruction et du nettoyage de la corruption. Ce pays a vraiment des atouts pour s’en sortir, comme sa voisine la République Dominicaine : plages magnifiques pour futurs touristes, ressources naturelles, pêche, habitants accueillants...

    Plus de photos sur le lien Ile à vache 

    L'ile à vache (Haïti)

     


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  •  Bahia Aguillas ou la frontiere haïtienne

    Comme prévu, nos amis Ullie et Damian nous rejoignent en République Dominicaine le 31 janvier. Ils remmènent dans leurs bagages des trésors que nous avions commandés et fait livrer chez eux : livres pour tous, crèmes solaires indice 50, matériel informatique et même le nouvel IPAD. Mais, ce qui nous fait le plus saliver sont les 3 kgs de fromages et les 2 saucissons bien de chez nous ! Le temps d’une soirée Pina Colada, de remplir 2 caddies, de formaliser nos sortie définitives de République Dominicaine, et nous sommes fin prêts à partir tous les 7 en direction de Cuba le vendredi 1 février vers 16h. 

    Nous nous posons à la frontière haïtienne et dominicaine après 30 h de navigation, dans un mouillage nous rappelant étrangement Blanquilla au Vénézuela et décidons d’y passer une journée et 2 nuits. Bahia Aguilas est un petit paradis désertique et nous avons tous la chance de l’observer du haut du mat de notre cata. En effet, JL profite de ce mouillage calme et de l’aide de Damian pour inspecter le mat sous toutes ses coutures. Il faut s’installer confortablement dans une chaise dit "de kalfa", avoir confiance au couple cordage et bras musclés en bas qui vous hissent tout en haut des 20 m  de hauteur. C’est très impressionnant, et nous y montons tous, les uns après les autres, Lucien et Eve compris. Puis 2 barques de pêcheurs se succèdent afin de nous proposer nos futurs repas. La pêche est assez infructueuse depuis quelques semaines. Les achats se composent de 6 beaux poissons cuits dès le midi en barbecue improvisé sur la plage et 12 kgs de langoustes (les pêcheurs ne souhaitant pas les détailler, nous les achetons pour 125$ ). Les premiers kgs sont dégustés grillés le soir même, les derniers seront très appréciés froids, avec de la mayonnaise les jours suivants.

     

    Bahia Aguillas ou la frontiere haïtienneNous mettons 8 jours avant de pouvoir poser notre premier pied à terre à Cuba. Ce fut un réel plaisir de naviguer tous ensemble, malgré 2 nuits mouvementées. Damian, skipper très expérimenté a été d’une aide précieuse, et sa présence a bien allégé nos quarts de nuit, nous permettant de dormir plus longuement entre 2 veilles. Ullie, avec son talent pour les salades nous a également soulagés au niveau de la cuisine et des tâches plus ingrates comme la vaisselle !

    Notre plus grosse inquiétude était pour le passage du Rail se trouvant dans le canal situé entre Cuba et Haïti. Nous devions en effet traverser cette ‘autoroute’ destinée aux cargos et paquebots. Large de 5 miles, qu’ils doivent d’emprunter pour passer du Nord de l’Amérique vers le Sud. C’est un peu comme si nous nous avisions de traverser le périphérique, à l’heure de pointe, en trottinette…Nous n’avons finalement croisé qu’une dizaine de ces gigantesques portes-containers, et sans aucun risque encouru. 

    Nous arrivons au Nord Est de Cuba, à Baracoa le 8 février, vers 13h. Nous sommes extrêmement heureux d’être enfin arrivés, et impatients de faire nos formalités d’entrée afin de descendre à terre, découvrir cette petite ville annoncée comme très typique et charmante de Cuba, et de fêter notre arrivée par un bon Mojito. Mais dans les 10 mn qui suivent notre arrivée, une barque avec 2 officiels chacun armé de rames nous accoste. Notre joie est de courte durée : contrairement à ce qui est indiqué sur notre guide (certes, datant de quelques années), la réglementation a changé et nous ne pouvons ni faire notre entrée, ni mettre un seul pied à terre…Le même scénario que notre arrivée en Rep Dom se reproduit…Nous devons nous rendre dans un des 7 ports ‘internationaux’ de Cuba, le plus proche étant à la Marina de Puerto Vita, à 15 km de Guadalaverca et encore à 24 h de navigation d’ici. Nous leur demandons la permission de nous reposer quelques heures, le temps aussi de rincer toutes les affaires trempées de la nuit précédente. Permission accordée jusqu’à 18h …

    Pendant l’après midi, nous sommes hélés par 3 pêcheurs dans une barque nous proposant de loin du chocolat (il y a une chocolaterie à Baracoa). Nous nous empressons d’accepter. Mais nous comprenons vite que les règles sont ici très sévères, et pour les cubains, et pour les navigateurs étrangers.  En effet, ils nous expliquent qu’ils n’ont pas l’autorisation de nous aborder et nous, de notre côté, leur expliquons que nous ne pouvons aller à terre….Ils trouvent une solution qui leur permet d’échapper à la vigilance de la Marine : ils arrivent en fin d’après midi, à la nage, chocolat et fruits dans un seau . L’échange entre provisions et argent se fait du haut du bastingage, hors de vue des gardes…

    Samedi 9 février : nous arrivons enfin dans la marina de puerto de vita, au fond d’une baie bordée par des mangroves. A peine apponté, un médecin arrive à bord ! L’inquiétude sanitaire est ici très grande, surtout vis-à-vis du choléra qu’éventuellement nous aurions contracté en République Dominicaine (nous avons omis volontairement de leur parler d’Haïti…). Après un long questionnaire, la remise d’antibiotiques en prévention, la suite des formalités se poursuit, tranquillement. Il nous faudra pratiquement toute la journée, accueillant à bord successivement Marine de Guerre, immigration, douanes et services ‘agricoles’ qui nous demandent d’ouvrir frigo (ouf : nous n’avons ni poulet, ni autres viandes ou poissons à bord), placards, examinant nos épices et légumes avec suspicion…17h, nous sommes en fin en règle avec les officiels et la Marina pour 160 CUC /$ ! Celle-ci est isolée de tout, avec quelques bateaux dont 3 canadiens et avec des visiteurs nocturnes moins sympas : nous retrouvons nos ennemis les moustiques.  

    Bahia Aguillas ou la frontiere haïtienne

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    Bye Bye la Rep Dom

    Ullie et Damian nous ont rejoint cet après-midi à la Marina de Casa de Campo, avec au moins 2 kgs de fromages bien coulants dans leur bagages (quels futurs régals !). Le temps de faire nos formalités de sortie du pays, de récupérer notre alternateur et télecommande du guindeau (envoyés en express par notre loueur), d'acheter les dernières denrées fraîches, de boucler le CNED quotidien, nous pensons nous mettre en route vers Cuba demain vers 14h (vendredi 1 février).

    Sur notre route : l'Ile à Vache, qui appartient à Haïti. Nous sommes attendus entre lundi et mardi par "l'école communautaire de trou milieu" à Port Morgan. Nous avons rencontré Jean-Pierre et Nicole à Cap Can. Ils naviguent depuis 30 ans sur les Caraibes et ils sont les donateurs de cette école. Pour nous, c'est une chance extraordinaire : Lucien et Eve vont passer une journée dans leur classe respective et observer les différences ou ressemblances avec leur classe pantinoise.

    Quant à nous, nous sommes chargés pour 4 étudiantes de la Rochelle,de filmer et interroger enseignants, élèves, directeur, nos enfants sur l'école haitienne. Ces 4 étudiantes montent le 11 mai à la Rochelle une manifestation pour fêter la fin de l'esclavagisme et souhaitent montrer une autre photo des enfants haitiens que celle souvent observée dans les médias.

    Puis, nous reprendrons notre route milieu de semaine prochaine en direction de Santiago de Cuba, en prenant à nouveau soin d'éviter les  cargos croisant entre ces 2 Iles.  Nous serons à Cuba au moins jusqu'au 23 mars, avec un détour par la Havane, où nous nous rendrons...en avion. Les connexions internet seront rares, à très faibles débit, mais nous essaierons d'alimenter le plus régulièrement possible le blog.

     

    Bye Bye la Rep Dom

     


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